Ce que vous devez retenir
- Des gratte-ciels de Dubai aux toits de Paris, en passant par les ruelles étroites de Hong Kong, le film promet un voyage visuel unique à travers le regard de ces athlètes hors-normes.
- Le montage du film a nécessité plus de huit mois de travail pour assembler les nombreuses heures de rushes capturées à travers le monde.
- Avec ce documentaire attendu pour le printemps 2024, Michael Bay démontre que le spectaculaire peut prendre des formes inattendues, loin des explosions et des robots géants qui ont fait sa renommée.
Le réalisateur emblématique des blockbusters explosifs prend une direction inattendue pour son prochain projet cinématographique. Michael Bay, connu pour avoir mis en scène la saga Transformers, s’apprête à explorer un territoire totalement nouveau avec un documentaire consacré au parkour.
Intitulé ‘We Are Storror’, ce film suivra les aventures d’une équipe d’athlètes de l’extrême qui repoussent les limites du possible en pratiquant le parkour à travers le monde. Une rupture spectaculaire avec les productions précédentes du réalisateur, habitué aux budgets pharaoniques et aux effets spéciaux démesurés.
Le choix de ce sujet n’est pas anodin. Le parkour, discipline urbaine mêlant acrobatie et dépassement de soi, offre naturellement des séquences visuellement impressionnantes qui correspondent bien à l’esthétique caractéristique de Bay. Les mouvements fluides des traceurs (nom donné aux pratiquants de parkour) promettent des images à couper le souffle, captées par les caméras du réalisateur réputé pour son style dynamique.
Cette incursion dans le genre documentaire marque un tournant dans la carrière du cinéaste. Après avoir dirigé six films Transformers entre 2007 et 2017, générant plus de 4,8 milliards d’euros au box-office mondial, Bay semble vouloir revenir à une approche plus intimiste du cinéma.
Les premières images dévoilées montrent une réalisation nerveuse, avec l’utilisation de drones et de caméras embarquées pour suivre au plus près les performances des athlètes. Le réalisateur applique son savoir-faire technique pour magnifier les prouesses physiques de l’équipe Storror, collectif britannique reconnu mondialement dans le milieu du parkour.
Cette nouvelle orientation artistique soulève des questions intéressantes sur l’évolution du cinéma d’action contemporain. En choisissant de documenter une pratique sportive urbaine, Bay démontre que le spectaculaire peut aussi se nicher dans la réalité brute, sans avoir recours aux effets numériques.
Le tournage s’est déroulé dans plusieurs métropoles internationales, offrant des décors naturels vertigineux pour les performances de l’équipe. Des gratte-ciels de Dubai aux toits de Paris, en passant par les ruelles étroites de Hong Kong, le film promet un voyage visuel unique à travers le regard de ces athlètes hors-normes.
Cette production marque aussi un changement d’échelle pour le réalisateur, habitué à gérer des équipes de plusieurs centaines de personnes. Ici, l’approche se veut plus légère, plus mobile, permettant de suivre les athlètes dans leurs défis les plus audacieux.
Le montage du film a nécessité plus de huit mois de travail pour assembler les nombreuses heures de rushes capturées à travers le monde. Bay a collaboré étroitement avec les membres de Storror pour retranscrire fidèlement l’essence de leur discipline, tout en y apportant sa touche cinématographique distinctive.
Les fans du réalisateur découvriront une nouvelle facette de son talent, prouvant qu’il peut s’adapter à des formats plus intimistes sans perdre son identité visuelle. Cette métamorphose artistique pourrait bien ouvrir la voie à d’autres projets innovants dans sa filmographie.
Avec ce documentaire attendu pour le printemps 2024, Michael Bay démontre que le spectaculaire peut prendre des formes inattendues, loin des explosions et des robots géants qui ont fait sa renommée.
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